Plusieurs chemins de pèlerinage parcourent la Norvège : ils convergent tous vers la cathédrale de Trondheim (dont le nom était Nidaros pendant la période médiévale).


L'histoire du pèlerinage à Nidaros
Olav Haraldson a vécu entre 995 et 1030. Il a été roi de Norvège et a contribué à la diffusion du catholicisme dans la Norvège païenne de l'époque. Ses méthodes violentes n'ayant pas été très appréciées par la population, il s'exile, puis meurt dans une bataille pendant laquelle il tentait de reprendre le pouvoir.

Après sa mort, des miracles auraient eu lieu, et une source aurait jailli près de l'endroit où son corps était enterré. Les pèlerins commencent à affluer, Olav est canonisé un an seulement après sa mort et une chapelle est construite autour de sa tombe, puis, entre 1070 et 1300, une cathédrale. Au Moyen Âge, Nidaros est donc la destination principale pour les pèlerins du nord de l'Europe. Avec la Réforme, les pèlerinages cessent, et la cathédrale devient luthérienne.

Le pèlerinage aujourd'hui
Des recherches ont permis de retrouver les principaux chemins de pèlerinage, ceux-ci ont été balisés, et ils sont désormais parcourus par des pèlerins venant essentiellement du nord de l'Europe. L'affluence n'a rien de comparable à celle de Saint-Jacques-de-Compostelle : chaque année, entre 600 et 2 000 pèlerins se font connaître au centre d'accueil des pèlerins de Trondheim.

Les chemins partent de différentes villes de Norvège, mais aussi du Danemark et de Suède. Nous avons parcouru, entre la mi-juillet et la mi-août 2016, celui qui part d'Oslo et passe par le cœur historique de la Norvège, la vallée dite Gudbrandsdalen.



Ce blog a pour objectif de faire le récit de notre périple à nos amis, mais peut-être sera-t-il aussi utile à des francophones intéressés par l'expérience. À notre arrivée à Trondheim, le 10 août, nous étions seulement les dixième et onzième Français à arriver pour l'année 2016.